Comment maîtriser sa colère ?

Quand la colère devient difficile à vivre

La colère est une émotion puissante. Parfois elle surgit brutalement : les mots dépassent, le ton monte, le corps se tend. Après coup, il reste la culpabilité, la honte et la peur d’avoir abîmé la relation.
D’autres fois, elle reste enfermée. Rien ne sort, mais à l’intérieur tout bouillonne. Elle se transforme alors en tensions physiques, migraines, fatigue chronique ou tristesse sourde.

Colère explosive ou colère refoulée, ce sont deux manières différentes de vivre une même difficulté : ne pas savoir accueillir cette émotion et entendre son message.


Pourquoi avons-nous appris à cacher notre colère ?

Dès l’enfance, la colère est souvent perçue comme un problème. Beaucoup ont entendu : « sois sage », « ne t’énerve pas », « ça ne sert à rien de crier ». Les garçons apprennent qu’ils doivent se contrôler, les filles qu’il ne faut pas déranger. Chez l’enfant, la colère est pourtant un signal naturel : elle dit la frustration, la peur ou l’envie d’exister.

Quand elle est punie, ridiculisée ou ignorée, l’enfant apprend à la refouler. Devenu adulte, il continue à porter cette mémoire. La colère refoulée se manifeste alors par de l’épuisement, des douleurs chroniques ou des débordements imprévisibles.


La colère et les blessures anciennes

Quand il y a eu dans l’histoire personnelle des injustices, des humiliations ou des violences, la colère peut devenir disproportionnée. Elle rejoue une blessure ancienne. Le système nerveux réagit comme si la menace était encore présente aujourd’hui.
Dans ces moments, la colère n’est pas seulement dirigée contre la situation du présent : elle exprime aussi le cri resté bloqué autrefois.


La colère : une alliée quand elle est entendue

La colère n’est pas là pour détruire. Elle est l’expression d’une part de nous qui cherche à protéger quelque chose d’essentiel : une limite, une valeur, un besoin fondamental.
Lorsqu’elle est ignorée, elle se retourne contre nous ou contre les autres. Mais quand elle est écoutée, elle devient une force claire et constructive.

Une colère saine permet de dire non, de poser une limite, de se respecter et de rappeler ce qui compte. Elle ne cherche pas à écraser l’autre mais à orienter l’action.


Pourquoi est-ce si difficile d’accueillir la colère ?

Parce qu’elle a mauvaise réputation. Nous avons appris à la craindre, à l’associer à la violence, à nous méfier de ce qu’elle pourrait faire sortir de nous.
Accueillir sa colère, c’est pourtant une étape essentielle pour se respecter soi-même. Cela demande de la sécurité, de l’écoute et de la clarté pour distinguer le message qu’elle porte de la décharge incontrôlée qui peut l’accompagner.


Une autre approche : écouter ce qui se passe à l’intérieur

Dans mes accompagnements, je propose de rencontrer la colère autrement. Cela passe par plusieurs étapes :

  • sentir ce qui se vit dans le corps quand la colère monte,
  • reconnaître la part de soi qui s’exprime à travers elle,
  • entendre ce qu’elle cherche à protéger,
  • apprendre à réguler son système nerveux pour rester présent,
  • transformer l’impulsion en limite claire et respectueuse.

Ce processus permet de ne plus subir la colère mais de la transformer en boussole intérieure.


Un exercice pour apprivoiser sa colère

La prochaine fois que vous sentez la colère monter, arrêtez-vous un instant.
Fermez les yeux si c’est possible et repérez l’endroit où elle se loge dans votre corps : gorge serrée, ventre noué, chaleur au visage, poings crispés.
Puis demandez-vous simplement :
« Qu’est-ce que cette colère veut protéger en moi ? Quelle limite cherche-t-elle à poser ? »

Le simple fait de nommer son intention peut déjà apaiser son intensité et transformer la réaction en un choix plus conscient.


Ce que vous pouvez retrouver

Quand la colère est entendue, elle cesse d’être explosive ou étouffée. Elle devient une énergie de clarté, qui vous aide à dire ce qui est juste pour vous.
Les personnes que j’accompagne découvrent qu’elles peuvent poser leurs limites sans violence, exprimer leurs besoins avec assurance, et se sentir respectées dans leurs relations.


Où me trouver ?

Je vous accueille à Lormont, sur la Rive Droite de Bordeaux, dans un cadre calme et sécurisant.
J’accompagne aussi les personnes vivant à Beychac-et-Caillau, Tabanac, Saint-Romain-la-Virvée, Croignon, Cambes, Fronsac, Villegouge et dans toutes les communes voisines.
Et si vous habitez plus loin, les séances sont possibles en visio.

Me contacter au 0626677865